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Emmanuel Macron en Afrique : opération séduction en Angola, avec des espoirs de relations économiques autour de l'agriculture

Emmanuel Macron se rend en Angola vendredi 3 mars, dans le cadre de sa tournée en Afrique. Ce pays n'a jamais fait partie de la sphère d'influence de la France. L'Angola importe énormément, l'Elysée espère nouer des liens avec ce pays.
Article rédigé par franceinfo - Jean-Sébastien Soldaïni
Radio France
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Temps de lecture : 1 min
Emmanuel Macron, le chef de l'Etat français, est accueilli par un représentant du gouvernement angolais. (LUDOVIC MARIN / AFP)

En Angola, la Françafrique ne pèse pas sur les esprits : c'est une ancienne colonie portugaise, le risque d'accusation d'ingérence dans la politique intérieure y est moindre que dans d'autres pays africains. Le pays a du pétrole, mais pas de denrées. Il importe quasiment tout ce que sa population consomme. 

Face à cette faible, production l'Élysée souhaite en profiter pour nouer des relations avec l'Angola. L'idée est de proposer un appui pour développer l'agriculture du pays africain et de l'aider à mieux assurer sa sécurité alimentaire.

Des groupes céréaliers français sont du voyage

Pour ceIa, il va falloir pour cela identifier les bons produits à cultiver dans ce pays riche en eau. De grands groupes céréaliers sont du voyage pour apporter leur expertise. L'idée est aussi d'aider le président Lourenço à anticiper l'abandon des énergies fossiles et à s'assurer des revenus lorsque le pétrole ne sera plus une rente pour l'Angola.

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Mais face à la Chine, à la Russie, déjà présente, la France part, peut-être, avec un train de retard dans cette bataille d'influence économique. "Nous verrons ce que l'on nous demande", rétorque l'Élysée qui semble vouloir y aller en douceur, tout en rondeur, pour sortir de son pré carré. 

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