Un "triple filet de sécurité" est mis en place pour contrôler les Afghans évacués, assure Gabriel Attal
"En aucun cas il n'y a de carte blanche, chaque personne, chaque cas, chaque dossier est passé au crible", a insisté le porte-parole du gouvernement.
La France, qui a déjà évacué d'Afghanistan 2 500 personnes, met tout en place pour s'assurer que les Afghans évacués ne présentent pas de risques sécuritaires. Des vérifications ont lieu "à Kaboul, à Abou Dhabi et à leur arrivée en France, ce qui constitue un triple filet de sécurité", a assuré mercredi 25 août le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.
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"En aucun cas il n'y a de carte blanche, chaque personne, chaque cas, chaque dossier est passé au crible. La sécurisation de ces arrivées est maximale depuis le premier jour, a-t-il assuré à l'issue du Conseil des ministres. Nos services de renseignement enquêtent, interrogent et, le cas échéant, retiennent sans la moindre complaisance l'ensemble des personnes identifiées comme les risques potentiels".
Cette réaction du porte-parole du gouvernement intervient après le placement sous surveillance de cinq Afghans samedi. Evacués de Kaboul, ils ont fait l'objet d'une mesure individuelle de contrôle administratif et de surveillance (Micas), prévue dans le cadre des lois antiterroristes, à leur arrivée en France. L'un d'eux a été placé en garde à vue.
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