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Interview de Manuel Valls

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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

En milieu d'après midi, 7 personnes ont été interpellées. Vraisemblablement les agresseurs. Certains appartiendraient à un groupuscule d'extrême droite. Alors qui sont-ils ? Notre enquête.

Parmi les suspects, deux appartiendraient au mouvement Troisième voie. Filmés, il y a moins d'un mois lors d'une manifestation à Paris. parfaitement autorisée, à l'allure martiale et au discours xénophobe. Son leader, Serge Ayoub est un ancien skinhead. Dans les années 80, il se faisait surnommer "Batte Skin", en référence à la batte de baseball qui ne le quittait jamais. Les suspects font-ils partie de son mouvement? quelques heures avant leur arrestation.

Il y a eu bagarre. Quelques coups ont été échangés, m'ont-ils dit. Et des que le type était parterre, on est partis. Les autres en face, c'était des volées de moineaux. C'est des bagarres de gamins. Je ne dis pas c'est bien, c'est un fait. Quelqu'un est tombé. Mal.

Selon lui, les tensions entre groupes opposés se sont multipliés ces derniers mois, notamment en marge des manifestations contre le mariage pour tous. Cette résurgence est liée en partie au retour en force de l'extrême gauche sur la scène politique.

Ce qui s'est passe avec l'émergence de Melenchon, du Front de gauche, et du Parti de gauche sur la scène publique, c'est qu'il y a eu à nouveau une remise en scène de ce combat entre fachos et gauchos.

Ces groupes se retrouvent dans le viseur des autorités et s'exposent à une dissolution dans les semaines à venir.

Bonsoir Manuel Valls, merci d'être avec nous. Votre parole est importante ce soir. D'abord confirmez-vous que 7 personnes sont bien ce soir en garde à vue et qui sont-elles.

Manuel Valls : je veux saluer la mémoire de Clément Meric. Un étudiant qui avait la vie decvant lui. Je pense à sa famille que j'ai eue au téléphone. Cette douleur fdoit nous amener au sang froid et a la responsabilité. L'enquête avance vite. Les fais ont eu Imieu hier et race à la police. Les individus ont été appréhendés. Je suis minsitre de Ilnteréieur et je dois resppecter le travail de la La justice doit qualifier les faits, ce sont des individus d'extrêle droite Ils sont connus pour cet engagement et ce discours de haine.

Julian Bugier: Vous confirmez qu'il s'agit d'un crime politique ? Est-ce une bagarre entre deux groupes de jeunes qui a mal tourné.

Manuel Valls : Laissons la justice établir les faits. Des coups qui tuent un garçons c'est particulièeremtn grave Notre rôle est d'être responsable, pas de minimiser les faits. Depuis toujours je suis contre ce discours de haine. Je viens d'une famille espagnole qui sait ce que veux dire la fascisme.

Julian Bugier : Beaucoup dans votre clan réclament ce soir la dissolution des groupuscules d'extrême droite et notamment des jeunesses nationalistes révolutionnaires. François Hollande a dit qu'ils devraient être reprimes. Jean-Marc Ayrault parle de les mettre en pièces. Votre décision ? MAnuel Valls : j'ai été le prmier a qualifier ces groupes. Depuis plusieurs semaines, il y a un discours dangereux dans notre pays. Le Premier minsitre m'a dmande d'etuider la dissolution. Nous ferons tout pour dissoudre ces groupes qui n'ont rien à voir avec la république. Nous sommes dans un Etat de droit.

Julian Bugier : Jean-François Copé appelle à la dissolution mais aussi d'extrême gauche.

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