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Disparition du téléphone fixe : "La bonne nouvelle, c'est que cela veut dire que partout en France, on aura l’internet haut débit"

L'association des usagers des télécommunications estime que la décision de l'opérateur historique, Orange, offrira un service supérieur, à condition que les tarifs restent raisonnables. 

Article rédigé par Sophie Auvigne
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La fin du téléphone filaire traditionnel, avec une prise en T, est programmée par Orange. (JEAN-FRANÇOIS FREY / MAXPPP)

Orange a annoncé dimanche 26 août, dans Le Parisien, qu'il allait progressivement mettre fin à la téléphonie traditionnelle. Dès la mi-novembre, les abonnements au téléphone fixe ne seront plus commercialisés et le "réseau téléphonique commuté" (RTC) sera peu à peu coupé à partir de 2023. Il faudra donc une box pour appeler depuis une ligne fixe. Le changement n’a pas que des inconvénients, selon l’association des usagers du téléphone et des télécommunications (Afutt).

Une box "partout en France"

Le président de l'Afutt, Bernard Dupré, voit dans cette petite révolution la promesse d'un meilleur service. Il rappelle que "l'on doit faire droit à toute personne faisant la demande d’une ligne téléphonique". Cela signifie, insiste-t-il, qu'il "faudra que partout en France, on puisse mettre une box".  

C'est la bonne nouvelle. Cela veut dire que partout en France, on aura l’internet haut débit. Et donc, le service universel va offrir, de facto, un service supérieur à ce qu’il est aujourd’hui.

Bernard Dupré, à la tête de l'Afutt

à franceinfo

Que se passera-t-il en cas de coupure d’électricité ? Si la box s’éteint, la ligne est coupée. Outre-Manche, les Anglais se posent aussi la question et pour tenir quelques heures, ils envisagent des appareils à pile. Un autre point à éclaircir concerne les tarifs. Bernard Dupré réclame des montants raisonnables. "Il faut qu’il y ait des accès internet à 17,96 euros, comme c’est le cas aujourd’hui, pour le téléphone ordinaire", réclame-t-il. Et ce prix-là, insiste-t-il, doit être disponible, et non pas proposé "en promotion".

On a de l’internet, à 7 ou à 9 euros, mais c’est la première année. Si vous regardez le tarif de la deuxième année, on a des tarifs qui vont plutôt vers les 29 euros, au-delà du prix de la ligne téléphonique d’aujourd’hui.

Bernard Dupré

à franceinfo

L’inquiétude porte aussi sur les clients les plus vulnérables. L’Afutt appelle à ne signer aucun contrat dans la précipitation. 

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