La cybercriminalité s’avère être un fléau de plus en plus dangereux dans le monde. Depuis plusieurs années, des criminels opèrent avec l’argent comme seule réelle motivation, ne faisant pas de différences entre les institutions qu’ils attaquent. "Attaquer une banque, attaquer une infrastructure régalienne de l’État, attaquer un hôpital : pour eux, c’est la même chose. Ils veulent de l’argent : 100 000 euros, un million, 10 millions d’euros en échange de potentiellement remettre les données et permettre à la structure de repartir en bon fonctionnement", explique Jérôme Notin, directeur général de cybermalveillance.gouv.fr .Faut-il payer les rançons ?La majorité des cybercriminels réclament d’importantes rançons à leurs victimes. Même s’il comprend que certains payent, Jérôme Notin explique qu’il est possible de ne pas le faire, si la structure s’est bien préparée en amont pour anticiper de possibles attaques visant ses données. Dans ce cas, "elle n’a évidemment pas à payer la rançon. Elle réinstalle ses sauvegardes, elle réinstalle les postes de travail. Ça prend du temps, ça peut prendre plusieurs semaines, plusieurs mois. Dans un hôpital, ça peut être critique mais on a des solutions de secours en général."