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Lutte contre la cybercriminalité : "Il faut vérifier, se méfier", explique Pierre Penalba

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Durée de la vidéo : 6 min
Lutte contre la cybercriminalité : "Il faut vérifier, se méfier", explique Pierre Penalba
Lutte contre la cybercriminalité : "Il faut vérifier, se méfier", explique Pierre Penalba Lutte contre la cybercriminalité : "Il faut vérifier, se méfier", explique Pierre Penalba
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Pierre Penalba, qui a signé le livre "Cyber Crimes" chez Albin Michel, est l'invité du 23h de franceinfo. Il est celui qui lancé l'unité de police de cybercriminalité dans les métropoles françaises.

La cybercriminalité fait des victimes tous les jours en France. Pierre Penalba, commandant de police et responsable d'un groupe de lutte contre la cybercriminalité, revient sur ce fléau qui touche autant Paris que les autres grandes villes de France. "L'expérience que j'ai réunie pendant ces années de travail m'a fourni la matière (…) on a énormément d'escroqueries, de chantage, de harcèlement, beaucoup d'affaires de pédophilie et de hacking ou piratage", reconnaît Pierre Penalba. Et les chiffres sont impressionnants. Dans le monde, il y a eu par exemple 978 millions d'attaques et 26 millions rien qu'en en France. "Il ne faut pas être paranoïaques non plus", avoue Pierre Penalba, auteiur du livre Cyber Crimes.

Deux sites pour dénoncer

Le cas du "phishing", quand on reçoit un faux mail de la banque ou des impôts avec une pièce jointe, est également très répandu. "Il faut faire attention. Il ne faut jamais cliquer sur une pièce jointe qui est dans un mail, du moment qu'on ne connaît pas le mail ou qu'on ne reconnaît pas le mail comme légitime", met en garde Pierre Penalba. "Si vous cliquez, vous rentrez des données qui vont permettre aux auteurs de ce mail de récolter des informations. Il faut vérifier avant, se méfier", ajoute-t-il. "ll y a deux moyens de prévenir la police : le site internet-signalement.gouv.fr du ministère de l'Intérieur ou le site cybermalveillance.gouv.fr, qui saisissent ensuite les services compétents", termine le policier.

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