Affaire Mila : ouverture du procès pour les 13 harceleurs présumés
Jeudi 3 juin, le procès de 13 personnes suspectées de cyber harcèlement sur Mila s’est ouvert. Après avoir exercé son droit au blasphème en critiquant l’islam dans une vidéo, la jeune femme avait reçu des insultes et des menaces de viol ou de mort sur les réseaux sociaux.
Au tribunal correctionnel de Paris, jeudi 3 juin, se tenait le procès de 13 personnes. Elles sont suspectées d’avoir harcelé Mila. Cette jeune femme avait suscité la polémique en janvier en 2020 : dans une vidéo, elle exerçait son droit au blasphème et critiquait ouvertement l’Islam. Une prise de parole qui lui a valu de recevoir de nombreuses insultes mais aussi des menaces de mort ou de viol. Les 13 prévenus feraient partie des gens ayant envoyé ce type de messages. Ils risquent une peine allant de deux à trois ans de prison et jusqu’à 45 000 euros d’amende.
Ils sont inconnus des services de police
Parmi les 13 personnes accusées d’avoir cyber harcelé la jeune fille, il y a dix hommes et trois femmes, âgés de 18 à 30 ans. Ils ne sont pas connus des services de police. Avocat de l’un d’entre eux, Maître Gérard Chemla explique que son client "se trouve dans l’état d’esprit de quelqu’un qui a fait une bêtise et qui prend la mesure de ce qui est passé par ses doigts sans passer par sa tête". Après l’audience du jour, le procès a été renvoyé au 21 juin.
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