Drones : la chasse est ouverte
L’État participe au développement de technologies anti-drones, notamment pour les empêcher de survoler des sites sensibles.
Un point à l'horizon à peine visible, à peine audible. Face à cette aile volante, il y a une batterie de capteurs en tout genre. Dans leur ligne de mire : un drone supposé malveillant approche à grande vitesse. Derrière leurs écrans, des ingénieurs doivent repérer l'intrus dans un environnement complexe.
Des solutions anti-drones
Pour distinguer un drone hostile, il y a plusieurs technologies : reconnaissance acoustique, radars, détection thermique ou même un rayon laser qui va pointer l'appareil. Sur la base aérienne de Villacoublay (Yvelines), trois groupements de sociétés présentent leur solution anti-drone : par exemple, un système multi-caméras haute résolution capable de détecter un drone à 500m en pleine ville. Ces développements financés en partie par l'État interviennent deux ans après des survols de sites sensibles en France.
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