"Benoît Vautrin est tombé parce qu'il était policier et qu'il exerçait un métier où l'on prend son service chaque matin sans jamais savoir ce que l'on va rencontrer au cours de sa journée de travail", a dit le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, lors des obsèques à Lempaut (Tarn) du policier renversé en Aveyron le 10 avril à l'occasion d'un contrôle routier."Un policier doit sans cesse faire face à l'urgence... Il est constamment confronté au danger... Benoît Vautrin est tombé parce qu'il avait fait le choix de cette vie, le choix de cet héroïsme du quotidien", a affirmé le premier flic de France lors de la cérémonie qui s'est déroulée en présence de nombreux policiers en larmes."On n'est plus respectés""C'était un mec en or. On perd un ami. Sa famille à Paris, c'était nous, ses collègues. On ne le verra plus, c'est terminé", témoigne un policier qui ne peut contenir son émotion."On n'est plus respectés, on n'a plus de valeur... Et c'est la preuve aujourd'hui", dit-il, alors qu'il enterre un collègue percuté de plein fouet par un automobiliste sous l'emprise de stupéfiants qui voulait échapper à un simple contrôle routier. Au policier mort en service, le ministre de l'Intérieur a décerné la Légion d'honneur à titre posthume.> Une vidéo extraite du reportage "Mort en service" diffusé dans 13h15 le dimanche du 19 avril 2015, le magazine d'information présenté par Laurent Delahousse sur France 2.> Autres Temps forts :Policiers : "Un établissement unique en France pour des agents qui ont craqué"