Fêtes de Bayonne : faut-il baisser davantage le volume des musiques passées dans les rues ?

Publié
Durée de la vidéo : 3 min
Fêtes de Bayonne : faut-il baisser davantage le volume des musiques passées dans les rues ?
Fêtes de Bayonne : faut-il baisser davantage le volume des musiques passées dans les rues ? Fêtes de Bayonne : faut-il baisser davantage le volume des musiques passées dans les rues ? (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - H.Puffeney, E.Delevoye, L.Feuillebois
France Télévisions
France 2
Pendant les fêtes de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), les bars passent de la musique à tous les coins de rues. En 2023, la mairie a durci les règles : 92 décibels maximum. Mais face au vacarme, elle envisage déjà de nouvelles restrictions pour les prochaines fêtes.

Aux fêtes de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), à tous les coins de rues, les bars passent des musiques populaires plusieurs fois dans la nuit. À chaque fois, le succès est garanti. Des chansons diffusées par des enceintes présentes par centaines dans la ville. Elles sont parfois installées à quelques mètres l'une de l'autre. Dans une rue, il y a d'un côté de la techno, et juste en face, c'est plutôt années 70. Au milieu, cela produit un mélange des genres et des sons quasi-inaudible.

Les plaintes des riverains

Dans la ville, un débat émerge : faut-il baisser le volume ? Cette année, la mairie a durci les règles : 92 décibels maximum, avec contrôles et amendes pour les contrevenants. Pour Laurence Hardouin, élue municipale (LDCV) en charge des festivités, ce n'est pas assez. Si elle ne s'oppose pas à la fête, elle veut interdire, à terme, l'utilisation de ces enceintes en journée. Selon elle, cette musique ferait fuir toute une partie du public, comme les familles. Ce vacarme génère aussi des plaintes des riverains, et la grogne des musiciens traditionnels basques, qui disent ne plus s'entendre jouer. La mairie a lancé une grande étude acoustique et envisage déjà de nouvelles restrictions pour les prochaines fêtes de Bayonne. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.