Au lendemain de très violents affrontements à Sainte-Soline, le pronostic vital d’un opposant aux bassines est engagé, dimanche 26 mars. Les organisateurs accusent les forces de l’ordre d’avoir empêché les secours d’intervenir.
Les véhicules de la gendarmerie, totalement carbonisés, témoignent de la violence des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), samedi 25 mars. Au lendemain de ces actes, chaque camp constate les dégâts et compte les blessés. Selon les organisateurs du rassemblement, on compte 200 blessés parmi les manifestants, dont un très grièvement atteint à la tête, probablement par une grenade de désencerclement.
Le blessé resté près de quatre heures au sol
Selon les organisateurs, les forces de l’ordre auraient empêché les secours de se rendre sur place pour prendre en charge le blessé. C’est également ce qu’affirme un observateur de la Ligue des droits de l’Homme, présent sur place à ce moment-là. Selon des témoins, le manifestant blessé aurait attendu allongé au sol près de quatre heures, avant d’être héliporté vers l’hôpital. Selon la porte-parole de la gendarmerie, ses services n’ont jamais entravé les secours. De leurs côtés, les gendarmes déplorent 29 blessés, dont un grièvement.
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