Les vélos-taxis et triporteurs ont envahi Paris
On trouve de plus en plus de ces engins pour touristes dans la capitale. Mais ils ne respectent pas toujours la réglementation.
Les vélos-taxis sont devenus le moyen de transport le plus prisé pour visiter Paris cet été. Dans la capitale, on en trouve de plus en plus. Jérémy est étudiant. Mais cet été, il est guide touristique à vélo. En une journée, il traverse l'équivalent de deux fois Paris avec son vélo à assistance électrique. Le tarif habituel est 1 euro la minute, mais comme Jérémy est autoentrepeneur, c'est lui-même qui fixe les tarifs. Il loue son vélo à une entreprise et accepte en contrepartie d'y afficher une publicité. En un mois, il espère gagner 1 400 euros.
Des revenus non déclarés, des clients pas assurés
Ce business attire de plus en plus de clients, et de conducteurs. Des sans-papiers, équipés d'engins pas toujours fiables, attendent eux aussi les touristes. Leurs revenus ne sont pas déclarés et les clients ne sont pas assurés. Pour les triporteurs, c'est encore pire car il y a davantage d'exigences (permis moto, autorisation du préfet...), donc plus d'infractions. La police doit souvent intervenir.
Les pousse-pousse, eux, n'ont pas le droit de stationner près des lieux touristiques. Pourtant, ils ne s'en privent pas. Quand la police intervient, ils s'en vont, mais ils reviennent vite.
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