À l'aube, François Hollande arrive en hélicoptère dans la cour de la gendarmerie de Calais (Pas-de-Calais), ce lundi 26 septembre. Venir ici, c'était une promesse, un déplacement en pleine polémique sur le sort des migrants. Son message est clair et sans ambiguïté. Marquer sa différence À sept mois de la présidentielle, cette visite revêt un caractère très politique. L'accueil des migrants est un sujet d'affrontement et de surenchère. Le chef de l'État a voulu marquer sa différence avec la droite. Pour la maire de la ville, cette visite arrive bien tard. À quelques centaines de mètres, le camp des migrants compte entre 7 000 et 10 000 personnes, mais le président n'ira pas sur place. C'est à la sous-préfecture qu'il a rencontré les associations, elles s'interrogent sur la suite du démantèlement.