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Huit chauffeurs de taxi ou de VTC en garde à vue pour des violences présumées à Paris

La manifestation a dégénéré dans la capitale où des véhicules ont été brûlés ou retournés par des chauffeurs de taxi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des pneus brûlent pendant une manifestation de chauffeurs de taxi, à Paris, le 25 juin 2015. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

Au moins huit chauffeurs de taxi ou de véhicules de transport de personne (VTC) ont été placés en garde à vue pour des violences présumées, à Paris, jeudi 25 juin, annonce l'AFP, citant une source judiciaire. Dans la capitale, de nombreux incidents ont émaillé la manifestation des chauffeurs de taxi, qui réclament la désactivation de l'application de transports entre particuliers UberPop.

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Deux chauffeurs ont été interpellés dans le 17e arrondissement : ils sont soupçonnés d'avoir jeté des pierres en direction des forces de l'ordre. Un troisième a été appréhendé pour avoir aspergé de gaz lacrymogène un conducteur de VTC arrêté à un feu dans le 14e arrondissement.

Plusieurs interpellations à Roissy et à Orly

A Roissy, trois personnes ont été interpellées et placées en garde à vue, selon Philippe Riffaut, préfet délégué aux aéroports de Roissy et du Bourget. L'une d'elles est un chauffeur de taxi, arrêté après un jet de pierre sur un motard de la police, une autre est un chauffeur de VTC qui a renversé et légèrement blessé trois personnes, en redémarrant son véhicule après un blocage. Le troisième homme est un conducteur UberPop placé en garde à vue pour "exercice illégal de la profession de taxi".

A l'aéroport d'Orly, un chauffeur de VTC a été placé en garde à vue dans la matinée après avoir forcé un barrage de taxis, faisant chuter un manifestant au sol. Un chauffeur de taxi-moto a pour sa part été interpellé pour avoir fait usage d'une bombe lacrymogène contre un taxi.

Depuis que l'entreprise américaine Uber a lancé son offre UberPop le 9 juin dans de nouvelles villes en France, la tension monte chez les chauffeurs de taxi. A Marseille, à Nice ou à Lille, des conducteurs UberPop ont été attirés dans des guets-apens. Leur voiture a été abîmée et ils ont parfois été molestés.

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