Bretagne : les sabots de bois indémodables
Ils s'y glissent tous les jours pour affronter les herbes humides et rester bien au chaud. "C'est les poules qui nous ont convaincu d'acheter des sabots, car tous les matins, il faut ouvrir le poulailler, s'en occuper. Et en hiver surtout, quand il pleut, c'est très pratique", raconte Juliette Méline, comédienne à Sainte-Catherine, dans le Finistère. Avec son époux Thibault, elle a craqué pour ces souliers typiquement bretons, à l'esthétique un peu datée.
"La chaussure idéale"
"Ce n'est pas une chaussure que je vais mettre tous les jours, en tout cas certainement pas pour me mettre en valeur esthétiquement, mais pour tout ce qui est du travail quotidien, des travaux dans le jardin, c'est vraiment la chaussure idéale", juge-t-elle. Anciennement creusés à la main, les sabots apparaissent au XVe siècle et connaissent un développement important dans les campagnes bretonnes. Mickael Toudic est le dernier sabotier du Finistère. Pour se faire l'héritier d'un tel artisanat, il a dû se former à des techniques ancestrales.
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