Patrimoine : rencontre avec l’un des derniers sabotiers de France
Au cœur du village de Saugues (Haute-Loire), c’est un savoir-faire ancestral qui continue de vivre. Dans un atelier, on fabrique des sabots depuis 1944. Après plusieurs années d’arrêt, Jean-Claude a relancé la machine il y a plus de 20 ans. Ce sabotier avait choisi une autre voie, électricien de métier. C'est à la retraite qu’il décide de faire revivre bénévolement ce patrimoine familial. "Cela fait 300 ans que mes arrière-grands-pères avaient commencé de faire des sabots. Je n’ai pas voulu laisser tomber tout cela", précise-t-il.
Il choisit lui-même son bois
Avant de façonner ses souliers, il choisit et coupe lui-même son bois. Le savoir-faire est partagé avec les touristes. Tous les étés, il organise des visites de son atelier. Elles lui permettent de vendre 300 sabots par an. Mais seulement une cinquantaine de paires seront achetées pour être portées. Il faut un peu d’entraînement pour trouver chaussure à son pied. "Cela fait un peu bizarre", affirme une cliente.
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