"J'ai été moi-même agressé" : l'enseignant mis en examen nie avoir participé aux violences à la fac de Montpellier
Le professeur Jean-Luc Coronel de Boissezon, mis en examen à la suite des violences à la faculté de droit de Montpellier (Hérault), a annoncé, mercredi sur France Bleu Hérault, avoir porté plainte contre X pour agression.
Six jours après sa mise en examen pour sa participation présumée aux violences du 22 mars dernier à la faculté de droit de Montpellier (Hérault), le professeur Jean-Luc Coronel de Boissezon est revenu pour la première fois sur cette affaire, au micro de France Bleu Hérault, mercredi 4 avril. Celui qui a été mis en examen avec l'ancien doyen de la faculté Philippe Petel, nie toute implication dans l'évacuation brutale d'étudiants, qui occupaient un amphithéâtre, par des hommes cagoulés : "Je n'ai pas participé à l'organisation d'une évacuation."
Je me trouvais dans l'amphithéâtre au moment où est entré un petit groupe d'hommes aux visages dissimulés
Jean-Luc Coronel de Boissezonà France Bleu Hérault
"J'ai pensé, eu égard au chaos qui était en train de se produire, qu'il était indispensable d'évacuer des personnes", a rapporté Jean-Luc Coronel de Boissezon. "Tout s'est passé extrêmement vite", a ensuite précisé l'enseignant.
L'enseignant porte plainte contre X pour agression
Le professeur de la faculté de droit, qui enseigne l'histoire du droit et des institutions, nie également avoir porté des coups à un étudiant. Jean-Luc Coronel de Boissezon se pose au contraire en victime : "J'ai été moi-même agressé dans cette évacuation. J'ai reçu des coups, notamment dans le dos. Je porte plainte contre X pour agression. Je me souviens d'un garçon qui m'a porté des coups. Nous saurons rapidement de qui il s'agit. J'ai été bien obligé de me défendre", explique-t-il.
Jean-Luc Coronel de Boissezon, qui affirme par ailleurs ne pas connaître "les membres du commando", a été mis en examen la semaine dernière pour complicité d'intrusion et violences. Il est également suspendu de ses fonctions. La faculté de droit de Montpellier a quant à elle rouvert ses portes, mardi, sous haute surveillance.
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