Vidéo Les tests ADN massifs sont-ils efficaces et éthiques ?
La Ligue des droits de l'homme s'insurge contre ce procédé utilisé dans un lycée de La Rochelle (Charente Maritime).
C'est une mesure exceptionnelle. Plus de 500 personnes, élèves et enseignants du lycée Fénelon-Notre Dame, vont être soumises à partir de lundi 14 avril à des prélèvements ADN pour identifier l'auteur d'un viol. Cette collecte massive choque la Ligue des droits de l'homme (LDH).
En théorie, ces tests se font sur la base du volontariat. Mais, de fait, refuser fait de vous un suspect. "Cette espèce d'idéologie des suspects fait qu'en définitive, chacun est regardé comme tel et on abandonne les méthodes d'investigation au profit d'un totem, la recherche d'ADN dont on sait maintenant qu'elle est fiable à 95%, donc pas totalement", regrette Michel Tubiana, président d'honneur de la LDH.
"Si on a décidé de pratiquer ces prélèvements, c'est bien parce que rien n'aboutissait auparavant. Il faut exploiter cette piste à 200%", réplique Marc Ziolkowski, du syndicat Alliance. En 1997, cette technique avait permis de résoudre l'affaire Dickinson.
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