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#JeSuisProf : des enseignants s'expriment sur les réseaux sociaux après l'assassinat de Samuel Paty

Le professeur d'histoire-géographie a été décapité près d'un collège vendredi 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines).

Article rédigé par franceinfo
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Une homme lors d'un rassemblement en hommage au professeur assasiné, le 17 octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). (DAMIEN MEYER / AFP)

De la colère, de la tristesse et de l'indignation. Sur les réseaux sociaux, de nombreux enseignants ont pris la parole avec le hashtag #JeSuisProf, à la suite de l'assassinat d'un professeur d'histoire-géographie, près d'un collège vendredi 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). Samuel Paty a été décapité après avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet.

"Je suis prof d’histoire-géo. Tous les jours j’éduque à la laïcité, à la liberté de conscience, à la liberté d’expression, a ainsi écrit Céline Rigot sur Twitter. Jamais je ne cesserai de le faire. Non à la barbarie !" "Professeurs d’histoire ou de français cela fait partie de nos missions d’étudier des caricatures pour faire réfléchir les élèves à la liberté d’expression. Nous continuerons à faire notre métier", ajoute Mathieu Mahéo sur le réseau social.

D'autres internautes ont utilisé le hashtag #JeSuisProf afin de rendre hommage à leurs professeurs et au métier d'enseignant, à l'image du hashtag #JeSuisCharlie lors de l'attentat contre l'hebdomadaire, en 2015. "#JeSuisProf et je pleure l’un des nôtres et j’aime plus que jamais l’école de la république", a ainsi écrit le journaliste Ali Baddou sur Twitter.

Un hommage à "tous les enseignants de France"

Vendredi soir, le président de la République a également rendu un hommage appuyé à "tous les enseignants de France", en affirmant "que nous sommes avec eux, que la nation toute entière sera là, à leurs côtés, aujourd'hui et demain, pour les protéger et les défendre, leur permettre de faire leur métier qui est le plus beau qui soit: faire des citoyens libres".

"Il n'y a pas de hasard si, ce soir, c'est un enseignant que ce terroriste a abattu, parce qu'il a voulu abattre la République dans ses valeurs, les Lumières, la possibilité de faire de nos enfants, d'où qu'ils viennent, qu'ils croient ou qu'ils ne croient pas, quelle que soit leur religion, d'en faire des citoyens libres", a-t-il ajouté.

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