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Enseignant décapité : une quarantaine de "visites domiciliaires", chez des personnes qui s'étaient réjouies sur les réseaux sociaux

Le ministère de l'Intérieur indique également qu'environ une centaine de poursuites liées à des contenus haineux sur Internet ont été initiées à la suite de messages portant sur l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine.

Article rédigé par franceinfo
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L'entrée de ministère de l'Intérieur à Paris le 13 mars 2020. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Les forces de l'ordre réalisent lundi 19 octobre une quarantaine de "visites domiciliaires" visant la mouvance islamiste, dans 12 départements différents, trois jours après l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine du vendredi 16 octobre, a appris franceinfo auprès de l'entourage du ministre de l'Intérieur. Une trentaine de ces visites ont eu lieu dans la matinée, donnant lieu à une garde à vue. Une dizaine d'autres vont suivre d'ici ce lundi soir et le ministère compte en réaliser une vingtaine par jour dans les jours à venir.

Ces visites visent à "déstabiliser un écosystème qui grandit et qui est nuisible", précise la place Beauvau. Elles concernent soit des personnes qui se sont réjouies sur les réseaux sociaux des faits commis vendredi 16 octobre, soit des associations, structures ou mosquées. Ce sont les services du renseignement territorial et de la DGSI (direction générale de la sécurité intérieure) qui ont fourni les indications en vue de ces visites domiciliaires. À chaque fois, le juge des libertés a donné son accord à ses visites, comme l'exige la loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme, indique l'entourage du ministre.

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