Enseignant décapité dans les Yvelines : les réaction politiques
Vendredi 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), un professeur a été tué dans une attaque terroriste islamiste. La classe politique réagit et ce n'est pas tout à fait l'unité nationale.
Les députés ont "appris avec effroi l’abominable attentat" qui s’est produit vendredi 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). Ils ont salué la mémoire de la victime et fait part à sa famille, à ses proches, comme à ses collègues et l’ensemble du corps enseignant, l’expression de toute leur solidarité. Un hommage lui sera rendu mardi par le président de l’Assemblée nationale.
François Hollande a écrit sur Twitter : "La République et son école sont à nouveau la cible du terrorisme islamiste. Plus que jamais, nous devons être unis face à la barbarie et l'obscurantisme". Alexis Corbière, député La France insoumise, a proposé de décréter une journée de deuil national. Yannick Jadot (EELV), quant à lui, estime que "l'école républicaine doit être un sanctuaire contre le fanatisme".
Piques de Pécresse et Abad
La droite s'est fait plus critique alors qu'Emmanuel Macron a appelé à faire bloc. Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, a jugé qu’il fallait "cesser de regarder ailleurs". Damien Abad, président du groupe LR à l'Assemblée, a de son côté lancé : "Maintenant, il faut passer aux actes."
Enfin, Charlie Hebdo a fait part sur Twitter de "son sentiment d’horreur, de révolte" après l’attentat et "exprime son plus vif soutien à sa famille, ses proches et aux enseignants".
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