Cet article date de plus de quatre ans.

Autriche : le groupe Etat islamique revendique l'attentat de Vienne

L'agence de propagande de l'organisation terroriste a notamment publié une vidéo dans laquelle l'assaillant armé, seul face caméra, se filme en train de prêter allégeance au chef officiel de l'EI.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des chaises retournées dans la panique de l'attentat de Vienne, le 3 novembre 2020, en Autriche. (HELMUT FOHRINGER / APA / AFP)

Le groupe jihadiste Etat islamique a revendiqué, mardi 3 novembre, les fusillades perpétrées la veille à Vienne. Publié sur les chaînes Telegram de l'organisation terroriste, le communiqué impute à un "soldat du califat" l'attentat qui a fait quatre morts. Dans un texte séparé, accompagné d'une photo de l'assaillant armé présenté comme "Abu Dagnah Al-Albany", l'agence de propagande du groupe jihadiste, Amaq, évoque "une attaque aux armes à feu menée hier [lundi] par un combattant de l'Etat islamique dans la ville de Vienne".

>> DIRECT. Attentat de Vienne : suivez l'avancée de l'enquête

Amaq a aussi publié une courte vidéo dans laquelle l'assaillant armé, seul face caméra, se filme en train de prêter allégeance au chef officiel de l'organisation jihadiste, Abou Ibrahim Al-Hachemi Al-Qourachi. Le gouvernement autrichien avait déjà annoncé que le terroriste, tué lundi soir par la police, était "un sympathisant" de l'EI.

Un groupe retombé dans la clandestinité

Après une montée en puissance fulgurante et la proclamation à l'été 2014 d'un "califat" à cheval sur l'Irak et la Syrie, les jihadistes de l'EI ont enchaîné les revers face aux offensives successives lancées dans ces deux pays. En mars 2019, des forces kurdes syriennes soutenues par une coalition internationale emmenée par Washington ont proclamé la chute du "califat", avec la reconquête de l'ultime bastion jihadiste de Baghouz, dans l'extrême est de la Syrie.

Retombé dans la clandestinité, le groupe continue de revendiquer des attaques meurtrières, en Syrie et en Irak, mais aussi en Afghanistan ou en Afrique de l'Ouest. Au moins 22 personnes, des étudiants pour la plupart, ont été tuées et 22 blessées dans une attaque, lundi, contre l'université de Kaboul, revendiquée par l'EI.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.