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Lutte contre le terrorisme : la surveillance des personnes radicalisées

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Lutte contre le terrorisme : la surveillance des personnes radicalisées
Lutte contre le terrorisme : la surveillance des personnes radicalisées Lutte contre le terrorisme : la surveillance des personnes radicalisées (FRANCE 2)
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Sur le plateau du 20 Heures de France 2, Audrey Goutard nous explique pour quelle raison une personne peut être fichée et considérée par les autorités comme potentiellement dangereuse.

Radouane Lakdim était fiché par les autorités, mais pas particulièrement surveillé. Combien de personnes font l'objet de ces fiches ? "Il y a environ 25 000 hommes et femmes radicalisées repérés par les services de renseignement. Ils le sont pour avoir consulté ou échangé sur des réseaux jihadistes, fréquenté des islamistes eux-mêmes fichés ou circulé dans la zone irako-syrienne", explique Audrey Goutard.

Une surveillance permanente compliquée

À partir de quand une personne fichée est-elle considérée comme potentiellement dangereuse ? "Il faut que les policiers perçoivent un danger immédiat, le risque d'un passage à l'acte. Alors se met en place une surveillance 24h/24h. Mais pour surveiller en permanence un homme, il faut 20 policiers. C'est compliqué. Voilà pourquoi il y a généralement la mise en place de surveillances ponctuelles lorsque l'homme n'est pas considéré comme trop dangereux", précise la journaliste.

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