Lutte contre le terrorisme : "Il n'y a aucune naïveté de la part du gouvernement", affirme Bruno Le Maire
Invité sur franceinfo lundi, Bruno Le Maire le ministre de l'Économie est notamment revenu sur les attaques terroristes qui ont eu lieu vendredi dans l'Aude.
Alors que Marine Le Pen a appelé le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb à la démission lundi 26 mars, après les attaques terroristes vendredi dans l'Aude qui ont fait quatre morts, Bruno Le Maire a défendu son collègue du gouvernement. Invité du 8h30 Toussaint Aphatie sur franceinfo, le ministre de l'Économie a affirmé que "Gérard Collomb fait depuis le début un travail remarquable. Il a pris la mesure des défis qui sont les siens".
Pour le ministre de l'Économie, "quels que soient les événements, c'est toujours la même réaction, on peut toujours les écrire à l'avance". Bruno Le Maire affirme qu'"il n'y a aucune naïveté du président de la République, aucune naïveté de la part de ce gouvernement, il y a la volonté de faire face à cette réalité terroriste".
Bruno Le Maire s'est dit "scandalisé par les réflexes pavloviens de la vieille politique française". "Ces réactions, je les trouve vieilles, je les trouve datées et je les trouve profondément déplacées. C'est bien la preuve qu'il y a dans la classe politique des gens qui feraient peut-être bien de changer de métier", a-t-il ajouté.
"Un combat culturel"
Interrogé sur la meilleure façon de lutter contre le terrorisme, le ministre a indiqué que "c'est un combat culturel. C'est un combat qui se joue dans nos écoles, dans nos classes, dans nos collèges. C'est un combat qui se joue dans la vie de tous les jours. C'est un combat qui ne se livre pas seulement dans les quartiers, mais dans les consciences. La lutte contre l'islam politique c'est la lutte d'une génération". Car pour le ministre, "ce n'est pas du jour au lendemain que nous arriverons obtenir des résultats sur ce front là. C'est un combat qui doit nous engager tous sans exception".
Bruno Le Maire a également voulu rendre hommage au lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame, en citant un poème de Louis Aragon. "Je meurs et France demeure. Mon amour et mon refus. Ô mes amis si je meurs, vous saurez pour quoi ce fut".
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