Terrorisme : la stratégie française face aux jihadistes
Alors que Fabien Clain aurait été tué par une frappe aérienne mercredi 20 février, la France assume désormais cette politique d'élimination ciblée.
Il était l'une des cibles prioritaires des renseignements français, la voix de la revendication par Daech des attentats du 13-Novembre. Localisé depuis plusieurs jours à Baghouz, dans le dernier bastion de l'État islamique en Syrie, Fabien Clain aurait été abattu par une frappe aérienne de drones armés appartenant aux États-Unis. "Il y a forcément un feu vert des Français", précise malgré tout le Général Vincent Desportes. Et c'est désormais une stratégie assumée : l'élimination des jihadistes.
Des dizaines de jihadistes auraient été visés et abattus
François Hollande l'avait reconnu, Christophe Castaner, Florence Parly ou Jean-Yves Le Drian en ont fait autant, depuis. "Quand un chef militaire décide de combattre la France, avec des hommes armés, quelle que soit sa nationalité, c'est notre ennemi, donc on le tape, donc on le cible", expliquait Jean-Yves Le Drian. Depuis 2015, des dizaines de jihadistes auraient ainsi été visés et abattus, parmi lesquels les commanditaires des attentats du 13-Novembre.
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