Après la confirmation de la mort d'Abdelhamid Abaaoud, Manuel Valls prévient les Français : "Parce que nous devons la vérité aux Français, la menace est là. Nous ne savons pas au moment où se mène encore l'enquête s'il y a des groupes, des individus qui sont directement liés à l'attaque de vendredi soir", a-t-il déclaré sur le plateau du 20 heures de France 2. Le Premier ministre craint que des groupes soient encore actifs sur le territoire. "La menace est toujours présente", assène-t-il. Une menace qu'il décrit comme "longue et permanente".Aucun indice sur de possibles attaques bactériologiquesPeut-on toutefois affirmer qu'à Saint-Denis, les forces spéciales ont démantelé une quatrième cellule qui préparait de nouveaux attentats ? "Il appartient aux enquêteurs, sous l'autorité du procureur de la République François Molins de donner progressivement tous les éléments", répond prudemment Manuel Valls. Il affirme toutefois : "On peut parfaitement imaginer que cette cellule s'apprêtait à commettre de nouveaux attentats de masse en France." Concernant les risques d'attaques chimiques et bactériologiques qu'il avait évoqués dans la matinée à l'Assemblée nationale, Manuel Valls a précisé : "Nous savons que Daesh a utilisé des armes bactériologiques, chimiques, du gaz moutarde en Syrie. (...) Ce risque est extrêmement limité". Et d'ajouter qu'"il n'y a pas d'indice" à ce sujet.