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Attentat de Nice : la polémique prend une tournure politique
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La polémique autour de la sécurité le soir de l'attentat tourne à la querelle politique.
Instant de recueillement à Nice, la police municipale et la police nationale côte à côte sur la Promenade des Anglais, une minute de silence pour rendre hommage aux 84 victimes. Présente dans la foule, Sandra Bertin attire tous les regards, car ce sont ses accusations qui sont au coeur de la polémique. Présent lui aussi Christian Estrosi, l'ancien maire de Nice continue d'accuser le gouvernement, mais cette-fois-ci sans le nommer.
Tous les coups sont permis
De son côté Manuel Valls monte au créneau et accuse Christian Estrosi de manoeuvrer pour déstabiliser le gouvernement : "au moment où il y avait encore des blessés, les cadavres de ceux qui avaient été tués par ce terroriste sur la Promenade des Anglais, au moment où le pays était sous le choc, l'ancien maire de Nice Christian Estrosi lançait cette polémique, tout cela est indigne." Depuis dix jours les polémiques s'enchainent autour de la sécurité à Nice, ce lundi 25 juillet, François Hollande a tenté de calmer les esprits en en appelant à la justice. Mais à neuf mois de la Présidentielle les nerfs sont à vif et désormais entre la droite et la gauche tous les coups sont permis.
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