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Attentat de Nice : l'association "Promenade des anges" demande la mise en examen du maire de Nice, Christian Estrosi

Célia Viale, co-présidente de l'association, pointe "l'absence de dispositif sécuritaire" lors de l'attaque au camion qui avait fait 86 morts le 14 juillet 2016.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Célia Viale, co-présidente de l'association "Promenade des Anges". (MOHAMMED BADRA / EPA)

Célia Viale, co-présidente de l'association "Promenade des Anges", réclame mercredi 19 juillet sur franceinfo la mise en examen de Christian Estrosi, alors que le procureur de Nice a requis la requalification des faits en "homicides et blessures involontaires" dans l'enquête sur le dispositif de sécurité mis en place lors de l'attentat à Nice. L'attaque au camion avait fait 86 morts et plus de 400 blessés le 14 juillet 2016, sur la Promenade des Anglais. Le maire de Nice est pour l'instant placé sous le statut de témoin assisté.

>>> Enquête sur la sécurité à Nice lors de l'attentat : la demande de requalification des faits est un "grand soulagement et un signe d'espoir" pour l'avocate de l'association "Promenade des anges"

"La partie instruction de Nice sur la sécurité fait partie de nos plus gros combats avec 'Promenade des anges'. Pour beaucoup de victimes, ce volet est encore plus important que le volet terroriste parisien, parce que quand il s'agit de la sécurité, c'est un peu se faire trahir par son propre camp : on a passé trois mois et demi à Paris avec des parties civiles qui ont répété à longueur de temps qu'ils n'avaient pas vu de sécurité, qu'eux-mêmes se faisaient la réflexion de soir-là en arrivant sur la Promenade des Anglais", explique Célia Viale, qui pointe du doigt "l'absence de dispositif sécuritaire".

Selon elle, il s'agit du "métier" de Christian Estrosi "de gérer la sécurité d'un événement". "Lors de son témoignage, qui a duré six heures, il a dit qu'ils étaient plus préparés à une attaque de type Bataclan. Ce n'est pas avec une soixantaine de policiers qu'il aurait été possible de faire quoi que ce soit", ajoute-t-elle. "Les plots en béton, la mairie les avait, ça ne coûtait pas grand chose de les mettre", détaille celle qui a perdu sa mère dans l'attentat.

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