Attentat de Nice, faille des forces de sécurité, islamisme radical : ce qu'il faut retenir de l'intervention de Manuel Valls sur France 2
L'homme qui a foncé jeudi soir sur la foule à Nice à l'issue du feu d'artifice du 14-Juillet, faisant au moins 84 morts, est "un terroriste sans doute lié à l'islamisme radical d'une manière ou d'une autre", a déclaré Manuel Valls vendredi soir sur France 2. Voici ce qu'il faut retenir des principales déclarations du Premier ministre.
"Je veux dire à mes compatriotes que nous gagnerons cette guerre mais que nous pouvons de nouveau connaître des répliques, il y aura sans doute encore des victimes innocentes." Invité du journal de 20 heures, vendredi 15 juillet, Manuel Valls met en garde contre les risques d'attentats, au lendemain de la tuerie qui a fait 84 morts à Nice. Voici ce qu'il faut retenir des principales déclarations du Premier ministre.
Un terroriste "sans doute lié à l'islamisme radical"
L'auteur de l'attentat est "un terroriste sans doute lié à l'islamisme radical d'une manière ou d'une autre", même si l'enquête devra le confirmer, a affirmé le Premier ministre Manuel Valls. Invité du journal de 20 heures de TF1 au même moment, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, n'a pas confirmé cette affirmation, précisant que l'individu "n'était pas connu pour des faits liés à l'islamisme radical".
Pas de faille dans la sécurité à Nice, assure Valls
A la question de savoir si une faille dans la sécurité avait pu rendre possible l'attentat, le Premier ministre a été catégorique : "Non". "Il y avait le même dispositif préparé, pensé au moment du carnaval de Nice (...) au début de l'année, le même dispositif que pour l'Euro, et moi j'en ai assez qu'on remette en cause, non pas le Premier ministre ou le ministre de l'Intérieur, mais des forces de sécurité, les policiers, les services de renseignement", a-t-il dit. Le chef du gouvernement précise que 15 projets d'attentat avaient été déjoués au cours de ces trois denières années.
"Nous gagnerons la guerre", promet le Premier ministre
Manuel Valls a également assuré que la France "gagnerait" la guerre contre le terrorisme, mais qu'il pourrait encore y avoir "des répliques" et des "victimes innocentes". "Tout est fait pour lutter contre le terrorisme, mais la vérité, je la dois aux Français, c'est une guerre de longue haleine, à l'extérieur mais aussi sur notre sol", a déclaré le Premier ministre.
"Une campagne présidentielle ne mérite pas qu'on divise le pays"
Alors que plusieurs responsables à droite mettent en cause la responsabilité du gouvernement, Manuel Valls réplique : "Une campagne présidentielle ne mérite pas qu'on divise le pays." "La responsabilité des hommes et des femmes d'Etat dans ces moments-là, ceux qui notamment aspirent aux plus hautes fonctions de l'Etat, c'est de faire en sorte que l'unité, le rassemblement prévalent", a dit Manuel Valls sur France 2 en critiquant "ceux qui vont rechercher des boucs émissaires".
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