Attentat à Nice : les réactions politiques
Les Républicains, le Parti socialiste, le Front national, les politiques ont partagé leur émotion et posé déjà plusieurs questions.
Dans la nuit niçoise, les élus locaux sont parmi les premiers arrivés sur les lieux de l'attentat, abasourdis par l'horreur. Sur Twitter, Nicolas Sarkozy fait part de sa profonde émotion : "C'est la France qui a été directement visée par le terrorisme islamiste", assure-t-il. Il juge indispensable la prolongation de l'état d'urgence, décidé peu avant par François Hollande. Pour le Front national, le gouvernement ne s'attaque pas aux vraies causes.
"Il faut une présence des forces de l'ordre plus efficace"
À gauche, les appels à l'unité se multiplient. Une unité nationale qui avait prévalu après les attentats de 2015. Aujourd'hui, elle a bel et bien vécu. En direct de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), Alain Juppé, maire de Bordeaux et candidat à la primaire de droite, réagit à cet attentat : "La population de Nice a besoin de savoir que nous les soutenons et que, le cas échéant, nous sommes prêts à aider. Au-delà de cette émotion qui est profonde, il faut agir avec une présence des forces de l'ordre plus efficace qu'elle ne l'est aujourd'hui. Nous préconisons la mobilisation de la réserve opérationnelle. Le deuxième axe, c'est qu'il faut améliorer le renseignement territorial", appuie-t-il.
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