Attentat à Nice : la désunion nationale
Au lendemain du drame qui s'est joué à Nice, jeudi 14 juillet, l'union nationale qui prévalait à la suite des précédents attentats a laissé place à la discorde politique.
Au lendemain du drame à Nice, François Hollande a refusé d'entrer dans une polémique pour se poser en rassembleur : "c'est ma responsabilité ne pas me laisser détourner de l'engagement que j'ai pris au nom des Français de les protéger. Ne pas m'abaisser à n'importe quel excès". Des attaques, il y en a eu dès le matin, à commencer par Christian Estrosi, président de la région PACA. Quand au Front national, il accuse l'exécutif de n'avoir même pas engagé la guerre contre le fondamentalisme : "Il faut que la naïveté, parfois la complaisance, face au fondamentalisme islamiste, face à cette barbarie, cesse et qu'on prenne des mesures urgemment".
Un besoin d'unité
Chez les Républicains, Nicolas Sarkozy soutient bien François Hollande sur la prolongation de l'état d'urgence, mais à Nice, pour la messe aux victimes, il avait son costume de présidentiable : "On ne va pas revenir tous les 6 mois pour pleurer des victimes, ce n'est pas possible", a-t-il estimé, avant de recommander "un moment où il va falloir dire les choses pour les faire". Manuel Valls a lui rappelé le besoin d'une "unité" et d'un "rassemblement".
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