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Quimper : une ado soupçonnée de vouloir faire le djihad arrêtée

Une jeune fille de 14 ans a été interpellée mercredi à Quimper, soupçonnée d'être candidate au djihad. Rapidement transférée en région parisienne, elle a été placée en garde à vue, sur commission rogatoire d'un juge antiterroriste parisien.
Article rédigé par Sophie Parmentier
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
  (Des policiers de la DCRI lors d'une intervention anti-djihad à Toulouse, en juin 2014. © Maxppp)

La jeune Bretonne de 14 ans, qui rêvait de djihad, a été interpellée mercredi dans sa famille, à Quimper. Selon les premiers éléments de l'enquête, c'est sa mère qui aurait donné l'alerte aux policiers. La jeune fille semblait vouloir rompre avec ses proches. Et elle aurait projeté de se rendre en Syrie avant la fin de l'année.

Cette adolescente se serait autoradicalisée ces dernières semaines sur internet. Elle serait devenue amie, via les réseaux sociaux, avec deux autres très jeunes djihadistes présumées, notamment avec les deux adolescentes de 15 et 17 ans qui habitaient Tarbes et Villeurbanne, et qui ont été mises en examen la semaine dernière, et placées sous contrôle judiciaire, pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.

Garde à vue de 48h

C'est donc dans cette même enquête, que la jeune Bretonne de 14 ans a été arrêtée, hier. L'enquête avait en fait été ouverte dès le mois de juin, après la disparition d'une autre adolescente de 14 ans, qui elle, vivait à Argenteuil, dans le Val d'Oise, et qui elle, aurait peut-être réussi à passer la frontière syrienne, avant l'été. La jeune Quimpéroise, elle, est depuis mercredi, en garde à vue, sur commission rogatoire d'un juge antiterroriste parisien. Une garde à vue qui ne pourra pas excéder 48 heures, en raison de son âge.

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Selon le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, il y aurait actuellement 900 Français impliqués dans les filières djihadistes. Un tiers d'entre eux combattaient à la mi-juillet, en Syrie. Parmi eux, sept mineurs, selon le député PS Sébastien Pietrasanta, rapporteur du projet de loi anti-terroriste. Ce projet de loi de Bernard Cazeneuve sera débattu dans la première quinzaine de septembre à l'Assemblée nationale.

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