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Cazeneuve : il y a "vraisemblablement" des djihadistes français en Irak

Le ministre de l'Intérieur était ce mercredi matin l'invité de France Info. Bernard Cazeneuve estime qu'il y a aujourd'hui 900 djihadistes français en Syrie et qu'il y en a "vraisemblablement" en Irak.
Article rédigé par Mathilde Munos
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

 "J'ai mis en place un plan de lutte contre le terrorisme et le basculement de nos ressortissants dans des groupes terroristes en Syrie. Il y a aujourd'hui près de 900 Français qui sont concernés par ce phénomène. Soit qu'ils sont sur le théâtre des opérations en Syrie ou en Irak. Il y en a vraisemblablement en Irak car l'Etat islamique en Irak et au Levant  qui a recruté ces jeunes ressortissants les conduits sur le théâtre de toutes les opérations de combat où il est engagé. Il y a vraisemblablement des ressortissants européens en Irak aujourd'hui" a indiqué Bernard Cazeneuve.

Irak : "Plusieurs centaines de demandes" d'asile en France

Le ministre de l'Intérieur a aussi donné de premiers chiffres sur les populations irakiennes persécutées qui demandent l'asile en France. "Il y a plusieurs centaines de demandes ", et pour l'instant seulement 11 visas accordés : "Si nous organisions le départ de toutes les minorités, ce serait une manière de dire que l'Etat islamique en Irak et au Levant est chez lui. Notre objectif est de faire en sorte que ces minorités puissent vivre en Irak et que les conditions d'accueil en France soient réunies pour des familles qui ont des liens avec la France et notre consulat à Erbil est en train de rendre cet accueil possible quand il est incontournable."  

Bastia-Marseille : Faire en sorte que les "supporters fanatisés n'aient plus accès aux stades"

Le ministre de l'Intérieur est également revenu sur les incidents à l'issue du match Bastia-Marseille samedi soir : "Il y aura des interpellations, ces actes ne resterons pas impunis " a-t-il dit avant de dénoncer "une violence à l'égard de forces de l'ordre de la part de supporters fanatisés". "Il y a des actions préventives à mener et je souhaite aussi que nos engagions des procédures pour que ces supporters fanatisés n'aient plus accès aux stades".

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