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Vidéo Violences au tribunal de grande instance de Paris : des victimes témoignent

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Violences au TGI : des victimes témoignent
Violences au TGI : des victimes témoignent Violences au TGI : des victimes témoignent (France 2)
Article rédigé par France 2 - A. Bdida, D. Schlienger, C. Le Goff, O. Feniet, S. Neumayer, L. Haedrich, J-M. Mier, J. Duboz, G. Orain, S. Thiebaut, G. Vaudry
France Télévisions

Il y a quinze jours, nos confrères de StreePress révélaient une enquête sur les violences policières dans les cellules du tribunal de grande instance de Paris. Voici le témoignage de deux détenus victimes de maltraitance.

Au tribunal de grande instance (TGI) de Paris, la justice est rendue à 160 mètres de haut. Les déférés, eux, attendent leur jugement au sous-sol, là où se trouve le dépôt. Des cellules, où, pendant des mois, une vingtaine de policiers auraient été particulièrement violents, selon un de leur collègue. Insultes racistes, brimades, mauvais traitements.

36 heures sans eau, sans nourriture et sans médicament

Franck a passé 36 heures au dépôt. Interpellé en mars 2019, il est soupçonné d’avoir volé des couverts au Fouquet’s lors d’une manifestation des Gilets Jaunes. 36 heures sans manger, sans eau, mais surtout, sans ses médicaments. "J’ai eu mes médicaments le premier jour, et après ils ont disparu. Et ils font style qu’il n’y avait jamais eu de médicaments alors qu’au début je les avais. Ce n’est pas parce que t’as fait une connerie qu’on doit te laisser crever en cellule. Parce que bon, sans eau, c’est crever, c’est pire que des animaux en fait", raconte-t-il.

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