Une enquête a été ouverte pour "violences par personne dépositaire de l'autorité publique" et "viol par personne ayant autorité" après la plainte d'un homme d'une vingtaine d'années, placé en garde à vue début avril, contre des policiers du commissariat du 19e arrondissement à Paris. Le jeune homme affirme avoir été violenté. Les policiers ont, eux, déposé plainte pour outrage et rébellion. Interrogé sur les rapports entre jeunesse et police dans "Votre instant politique" sur franceinfo canal 27, vendredi 7 mai, Laurent Saint-Martin, tête de liste LREM aux élections régionales en Ile-de-France, a refusé de "laisser dire que les forces de l'ordre vont dans les quartiers pour violenter". "Je réfute, pour ma part, les termes de violences policières, non pas parce qu'il n'y a pas, dans certains cas, des bavures, des faits violents de la part de policiers qui sont non tolérables et qui doivent être sanctionnés, mais parce que le terme de violences policières m'a toujours dérangé comme généralité", a affirmé le député du Val-de-Marne. "Il faut appeler ça des abus, des fautes professionnelles, qui doivent être sanctionnées. Les policiers et les gendarmes sont le corps le plus contrôlé, et le plus sanctionné", a continué l'élu.