Cet article date de plus de trois ans.

Producteur passé à tabac : quatre policiers en garde à vue, dont trois pour "violences à caractère raciste"

Il s'agit des trois policiers qui ont tenté l'interpellation, et de celui qui a jeté une grenade lacrymogène dans le local.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Extrait de la vidéo mise en ligne le 26 novembre par Loopsider montrant le passage à tabac d'un producteur de musique par trois policiers, à Paris.  (CAPTURE D'ÉCRAN)

Les quatre policiers mis en cause dans l'interpellation violente d'un producteur de musique samedi 21 novembre à Paris sont en garde à vue dans les locaux de l'IGPN vendredi 27 novembre, selon les informations de franceinfo. Trois des policiers sont en garde à vue pour "violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique, en réunion, avec arme et à caractère raciste", "faux en écriture publique par personne dépositaire de l'autorité publique", "violation de domicile par personne dépositaire de l'autorité publique" et "dégradations volontaires de bien privé". Le quatrième est en garde à vue pour "violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique, avec arme et en réunion' ainsi que 'dégradations volontaires par moyen dangereux", précise le parquet de Paris.

Ces auditions ont lieu dans ce cadre du volet judiciaire de l'enquête confiée à l'inspection générale de la police. En parallèle, l'IGPN mène également une enquête administrative sur demande du préfet de police.

Les images des violences, diffusées jeudi 26 novembre par le média Loopsider, montrent un homme noir, prénommé Michel, producteur de musique à Paris, passé à tabac par des policiers alors qu'il se trouvait dans l'entrée d'un studio de musique du 17e arrondissement de la capitale, samedi. Les images ont été captées par une caméra de vidéosurveillance. D'autres images filmées par des voisins montrent l'intervention de renforts. 

Les trois premiers fonctionnaires font partie de la brigade territoriale de contact (BTC) du commissariat du 17e arrondissement. Le quatrième est celui qui a jeté une grenade lacrymogène avant l'interpellation du producteur et des jeunes gens qui se trouvaient dans le studio. Tous les quatre ont été suspendus.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.