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Brav-M : la recevabilité de la pétition pour la dissolution de cette unité examinée par la commission des Lois le 5 avril

Cette unité de police est au cœur des critiques sur les répression policières lors des manifestations contre la réforme des retraites.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une illustration de la brigade Brav-M lors de la manifestation contre la réforme des retraites à Paris le 28 mars 2023. (QUENTIN VEUILLET / NURPHOTO / VIA AFP)

La recevabilité de la pétition pour la dissolution de la Brigade de répression de l'action violente motorisée (Brav-M) sera examinée par la commission des lois de l'Assemblée nationale le 5 avril à 14h30, a indiqué son président à franceinfo, mercredi 29 mars. Un rapporteur a par ailleurs été nommé pour cette pétition, qui comptabilisait plus de 177 000 signataires mercredi à 15 heures. Il s'agit d'Eric Pouillat, député Renaissance de Gironde.

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Si la pétition sur la dissolution des Brav-M dépasse les 500 000 signataires, issus de 30 départements au moins, elle pourrait faire l'objet d'un débat dans l'Hémicycle, selon le règlement intérieur de l'Assemblée. Et même sans atteindre le seuil de 500 000 soutiens, la présidence de l'Assemblée renvoie la pétition à une des commissions permanentes, en l'occurrence donc la commission des Lois.

La pétition mise en ligne reproche à ces Brav-M d'être devenues "l'un des symboles de la violence policière". Créées au printemps 2019 lors du mouvement des "gilets jaunes", les Brav-M sont des unités de policiers circulant à moto pour assurer le maintien de l'ordre en manifestation mais qui sont néanmoins décriées pour leurs méthodes d'intervention musclées et sont sous le coup de plusieurs enquêtes judiciaires.

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