Amélie de Montchalin demande "des éclaircissements" après l'intervention des forces de l'ordre lors d'une marche féministe samedi à Paris
Invitée du "8h30 franceinfo" lundi, la secrétaire d'État Amélie de Montchalin est revenue sur l'intervention controversée des forces de l'ordre lors d'une marche féministe samedi soir à Paris.
Invitée de franceinfo lundi 9 mars, la secrétaire d'État aux Affaires européennes, Amélie de Montchalin, a demandé "des éclaircissements", après l'intervention controversée des forces de l'ordre lors d'une marche féministe samedi soir à Paris, à la veille de la Journée internationale des droits des femmes.
"Ce qui est sûr, c'est qu'une manifestation pour le droit des femmes, je pense qu'il est important qu'elle puisse se tenir en toute sécurité (…) Il est très important que nous ayons toute la clarté sur ce qui s'est passé de part et d'autre", a souligné Amélie de Montchalin.
"Il ne faut pas faire d'amalgame"
Les réseaux sociaux ont relayé, samedi 7 mars, des images de charge des forces de l'ordre et de femmes violemment traînées dans le métro à l'issue de cette manifestation féministe qui, de l'aveu même de la préfecture de police, s'était "déroulée dans le calme".
"Il ne faut pas que ça jette l'opprobre ni sur le mouvement féministe ni sur les efforts que font les forces de l'ordre, pas dans cette manifestation mais au quotidien pour accueillir les femmes dans les commissariats", a poursuivi Amélie de Montchalin.
"Il ne faut pas faire d'amalgame gigantesque considérant que les forces de l'ordre seraient forcément des opposants à la cause des femmes, je ne pense pas que ça soit la bonne façon de poser les choses", a estimé la secrétaire d'Etat, promettant "évidemment" des "sanctions" le cas échéant.
"On est à la fois totalement solidaires avec les forces de l'ordre quand elles sont dans des situations qui les mettent en danger, mais on est aussi très fermes sur le fait que tout comportement qui n'est pas adapté à la doctrine du maintien de l'ordre" doit être "sanctionné". "C'est pour ça qu'une enquête est ouverte et que nous attendons les faits", a souligné Amélie de Montchalin.
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