Une femme accuse plusieurs policiers de l'avoir violentée, l'IGPN s'empare de l'affaire
Lors d'un contrôle, une femme affirme avoir été rouée de coups par plusieurs policiers. L'IGPN vient d'ouvrir une enquête pour décrypter ce qu'il s'est passé ce jour-là.
Même 10 jours après l'incident, son visage reste encore fortement marqué. Une femme affirme que ces blessures ont été causées par la police. Après un accrochage avec un camion en rentrant de soirée, les secours sont prévenus pour contrôler notamment son alcoolémie. C'est après ne pas avoir réussi à souffler dans l'éthylotest qu'elle explique que cela aurait dégénéré. "Le policier m'a mis une balayette, je suis tombée par terre. J'ai, par réflexe pour me défendre un peu, lancé un coup de pied. J'ai été au sol, ils m'ont tabassée par terre. Ils m'ont menottée, ils ont continué à me frapper pendant que j'étais menottée", se souvient-elle.
Une enquête ouverte par l'IGPN
Le médecin de l'hôpital où elle s'est rendue a constaté des hématomes et une plaie à la tête nécessitant deux points de suture. Elle reconnaît qu'elle a mal agi en conduisant sous l'emprise de l'alcool et d'avoir mis un coup à un policier. Elle sera convoquée au tribunal en octobre 2020 pour conduite en état d'ivresse, outrage et violences sur les fonctionnaires. Cependant, elle a porté plainte et se considère avant tout comme victime dans cette affaire. La préfecture de police de Paris déclare, elle, que "cinq policiers, dont un s'est vu prescrire deux jours d'Incapacité Temporaire de Travail, ont déposé plainte. La conductrice a saisi l'IGPN." Une enquête a été ouverte.
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