Agression de policiers : les remises en liberté font débat
Les policiers sont en colère et ne comprennent pas pourquoi la justice a relâché, mardi 24 mai, trois personnes pourtant mises en examen dans l'enquête dans l'incendie d'un véhicule de police.
Trois des quatre personnes mis en examen pour tentative de meurtre ont été remis en liberté mardi 24 mai au soir. Les policiers sont pourtant persuadés d'avoir interpellé ceux qui ont participé à l'agression de deux fonctionnaires mercredi 18 mai 2015. Frédéric Lagache, du syndicat Alliance Police Nationale, évoque trouve "incompréhensible" cette décision de justice et estime que "cela veut dire qu'on peut s'en prendre aujourd'hui à des policiers en toute impunité".
Une enquête qui semble fragile
Mais pour les avocats, l'enquête repose principalement sur le témoignage anonyme d'un policier infiltré dans la manifestation. "Ce qui a joué, c'est l'extrême fragilité de ce dossier" selon Maitre Irène Terrel, avocate d'Anthonin B., l'un des mis en examen. De son côté, le garde des Sceaux affirme que le juge "a estimé que les éléments à sa disposition ne permettaient pas de le mettre en prison". Le parquet a décidé de faire appel de ces trois remises en liberté sous contrôle judiciaire.
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