Poussé à la démission alors qu'il occupe depuis plus d'un an un poste de secrétaire d'État dans le gouvernement Fillon, Georges Tron est en mai 2011 accusé de viols par deux anciennes employées de sa mairie de Draveil (Essonne) pour qui la mise en examen de l'homme politique est une première victoire. Deux ans plus tard, Georges Tron affiche un large sourire. Les deux juges d'instruction et l'accusation ont conclu à un non-lieu.Spectre de l'affaire WeinsteinMais un an plus tard, la justice change d'avis. Elle renvoie le maire de Draveil devant les assises. L'homme se reconnaît adepte de la réflexologie plantaire, autrement dit le massage de la plante des pieds, mais conteste les accusations de viols. Ce mardi, le procès s'ouvre dans un contexte difficile pour la défense après la déflagration provoquée par l'affaire Weinstein. Georges Tron, qui comparaît libre, encourt vingt ans de réclusion criminelle.