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Pitié-Salpêtrière : les témoignages "des soignants" et "les vidéos montrent qu'il n'y a pas eu d'attaque", selon un syndicaliste

Thierry Amouroux, le porte-parole du syndicat national des professionnels infirmiers, dément la version du ministre de l'Intérieur.

Article rédigé par franceinfo
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L'entrée de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

Les témoignages "des soignants" de la Pitié-Salpêtrière à Paris et "les vidéos montrent qu'il n'y a pas eu d'attaque, qu'il n'y a pas eu d'agression de personnel soignant, qu'il n'y pas eu d'agression des malades", a affirmé jeudi 2 mai sur franceinfo Thierry Amouroux, le porte-parole du syndicat national des professionnels infirmiers, à propos de la polémique sur l'intrusion de manifestants mercredi dans l'enceinte de l'hôpital.

"Les personnels ne se sont pas sentis menacés", souligne Thierry Amouroux qui a reçu de nombreux témoignages de ses collègues de la Pitié-Salpêtrière. Ils ont eu l'impression "de gérer un mouvement de foule de gens qui cherchaient à fuir à la fois les gaz lacrymogènes et les fonctionnaires de police". A un moment donné, les manifestants "sont pris en tenaille, ils grimpent un escalier qui conduit à une porte entrouverte parce qu'il y a des soignants qui filment. Les soignants referment les portes et leur disent que c'est l'issue de secours du service de réanimation."

Une grille forcée

Thierry Amouroux précise qu'il y a "une grille qui a été forcée, un cadenas qui est cassé, qui est la seule dégradation qu'il y ait eu".

Le porte-parole du syndicat national des professionnels infirmiers raconte également la visite du ministre de l'Intérieur mercredi soir à la Pitié-Salpêtrière. Selon lui, "toutes les banderoles des urgences en grève" ont été "arrachées". "La direction de l'hôpital a demandé aux CRS d'enlever les banderoles qui étaient là depuis plusieurs jours pour ne pas choquer monsieur Castaner quand il viendrait faire son déplacement", déplore Thierry Amouroux.

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