Vendredi 9 novembre, à la hâte, des habitants de Marseille (Bouches-du-Rhône) ont dû quitter leur logement. Tout un quartier de la ville se vide. "On a été réveillé ce matin vers 7h30 par les policiers", témoigne un riverain. "J'ai juste mes habits pour aller travailler, mais sinon j'ai tout laissé", relate une autre. Des bus spécialement affrétés conduisent les habitants vers des hôtels. Mais ici, personne n'a la certitude de pouvoir un jour réintégrer son logement. "Je suis triste pour ce qui s'est passé et je suis en colère aussi, mais je ne suis pas en colère d'être évacué (...) Si on peut retourner dans cet appartement, je serais contente", rapporte une mère de famille avec ses enfants.Les chances s'amenuisent109 logements ont été évacués. Quant aux recherches, elles se poursuivent vendredi 9 novembre au matin, mais les chances de pouvoir extraire des victimes vivantes sont quasi nulles. Depuis lundi 5 novembre, huit corps ont été extraits des décombres.