Disparition du petit Emile : des ossements de l'enfant ont été découverts près du hameau du Haut-Vernet

Le garçonnet de deux ans et demi était recherché depuis sa disparition en juillet dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) bouclé pour les besoins d'une mise en situation dans l'enquête sur la disparition du petit Emile, le 28 mars 2024. (ARNAUD DUMONTIER / LE PARISIEN / MAXPPP)

Des ossements appartenant au petit Emile, disparu en juillet dans un hameau des Alpes-de-Haute-Provence, ont été découverts à proximité du Haut-Vernet, samedi 30 mars, a annoncé le parquet d'Aix-en-Provence dimanche. Des analyses d'identification génétique ont permis de conclure "qu'il s'agissait des ossements de l'enfant Emile Soleil", écrit le procureur.

C'est une personne qui se promenait dans le secteur qui a repéré les os, a fait savoir la gendarmerie à France Télévisions, confirmant une information de BFMTV. La découverte n'a aucun lien avec la reconstitution organisée deux jours plus tôt, a appris franceinfo de source proche du dossier. Jeudi, 17 membres de la famille de l'enfant, ainsi que des voisins et des témoins, avaient été réunis au Haut-Vernet pour une mise en situation destinée à retracer le déroulé de la journée de la disparition.

Des "recherches complémentaires" dans la zone

La gendarmerie va entreprendre "des recherches complémentaires" dans la zone de découverte des restes du corps du garçonnet. Seront notamment déployés des chiens et des drones, précise la gendarmerie auprès de franceinfo. L'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale va, de son côté, poursuivre ses analyses sur les ossements pour tenter de préciser les circonstances de la mort de l'enfant.

L'enquête, d'abord ouverte à Digne-les-Bains pour "disparition inquiétante", avait rapidement été confiée à deux juges d'instruction d'Aix-en-Provence, puis requalifiée en motifs criminels pour "enlèvement" et "séquestration".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.