Armes en 3D : un vaste réseau international démantelé en France
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Au premier coup d'œil, on pourrait croire qu’il s’agit d’armes classiques, pourtant, elles ont été fabriquées avec du plastique grâce à des imprimantes 3D et elles peuvent tuer. Ces armes ont été saisies la semaine dernière par la Gendarmerie nationale. 14 personnes ont été interpellées, soupçonnées d’avoir fabriqué, vendu ou acheté ces fusils en fibre de polymère. "Ces armes se négociaient sur le darkweb de 1 000 à 1 500 euros alors que le coût de fabrication est évidemment moins important", explique Nicolas Bessone, procureur de la République de Marseille.
Faciles à fabriquer
Pour ne pas être repérées, ces armes étaient envoyées en pièces détachées par colis. C’était ensuite à l’acheteur de les reconstituer. C’est la première fois que ce réseau est démantelé en France. Mais les autorités s’inquiètent, car ces armes sont faciles à fabriquer chez soi avec des imprimantes 3D toujours plus performantes et de moins en moins chères.
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