Journalistes victimes de canulars malveillants : le hacker Ulcan nie toute implication
Grégory Chelli a assuré, jeudi, n'être "pas responsable" des appels malveillants qui ont provoqué des interventions policières chez plusieurs journalistes, dont Daniel Schneidermann.
"Je les soutiens, mais ce n'est pas moi." Le hacker franco-israélien Ulcan a nié, jeudi 18 juin, toute responsabilité dans les canulars téléphoniques qui ont entraîné l'intervention de policiers aux domiciles de plusieurs journalistes parisiens. "Tous les journaux m'accusent sans avoir aucune preuve. Je ne suis responsable d'aucune de ces actions", a-t-il assuré au site de la chaîne israélienne i24news.
"Je sais d'où ça vient, mais je ne suis pas responsable, indique Grégory Chelli. Ce sont des gens qui agissent sans mon aval. Je les connais par internet, ils ont copié mes méthodes." Il laisse entendre que ces actions sont menées depuis la France, affirmant qu'il est "strictement impossible pour un particulier de prendre le contrôle d'une ligne téléphonique en France depuis Israël et de répondre à un appel".
"La police sait que je ne suis pas responsable"
Une enquête préliminaire a été ouverte, jeudi, par le parquet de Paris, après des plaintes déposées par plusieurs victimes, dont le fondateur d'Arrêt sur images, Daniel Schneidermann, le cofondateur de Rue89, Pierre Haski, et le directeur de l'hebdomadaire Politis, Denis Sieffert. Plusieurs victimes soupçonnent Ulcan d'être à l'origine des appels malveillants.
"La police a les enregistrements des voix des personnes qui ont téléphoné, rétorque le hacker. La police sait parfaitement que je ne suis pas responsable. Il est donc sidérant de voir que les autorités laissent la rumeur se propager." Grégory Chelli nie par ailleurs avoir menacé de mort le patron d'Orange, Stéphane Richard, qui a porté plainte contre X.
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