Une couveuse comme habitat et des poches nutritives comme repas. Les prématurés de l'hôpital parisien Robert-Debré sont alimentés par des poches de nutrition parentérale, par voie intraveineuse, changées une fois par jour. "Il y a tout ce que les médecins ont prescrit : du glucose, du potassium, du sel, tous les nutriments dont l'enfant a besoin", indique à France 2, dimanche 5 janvier, une infirmière du service de néonatalogie. Les poches nutritives sont sous le feu des projecteurs après la mort de trois nourrissons à l'hôpital de Chambéry. A Robert-Debré, "on prescrit, pour chaque enfant, de manière particulière, une parentérale adaptée à son poids, à sa pathologie et à son état clinique du jour", précise la chef de service, Odile Becquet.A Robert-Debré, la plupart des poches sont fabriquées par la pharmacie de l'hôpital. D'autres sont toutefois achetées à l'extérieur, auprès de laboratoires privés. "Ces produits commerciaux nous permettent de répondre à des besoins pendant les week-ends et jours fériés", explique le pharmacien hospitalier Olivier Bourdon.