Le phénomène se multiplie un peu partout en France. Il y a quelques jours, dans la région de Valenciennes, un homme a été arrêté suite à un accident de la route et rapidement, il a fait référence aux attentats de la semaine dernière. Il vient d'écoper de quatre ans de prison ferme. Une peine exemplaire pour le procureur : "Nous espérons que cette sanction mette fin à un effet boule de neige."Un déficient mental condamnéLes tribunaux se montrent particulièrement fermes face à ce genre de comportement. À Bourgoin-Jallieu, un déficient mental a même été condamné. Il criait "Allahou akbar" et se vantait de vouloir faire le jihad en Syrie. Même scénario à Toulouse, un homme de 22 ans a crié son soutien aux frères Kouachi dans le tramway. Il a été condamné à dix mois de prison ferme.Pascal Nakache, de la Ligue des droits de l'homme, remet en cause l'utilité de ces condamnations et craint que les peines de prison n'accentuent la radicalisation des personnes condamnées.