: Vidéo Attentats en France : les politiques avancent leurs propositions pour lutter contre le terrorisme
Gouvernement et opposition ont livré, lundi dans les médias, de premières pistes pour lutter contre les menaces terroristes.
Renforcer la sécurité tout en conservant le fragile trésor de l'unité : le gouvernement s'est attelé à ce double défi, lundi 12 janvier, au lendemain de la marche historique qui a rassemblé environ 3,7 millions de personnes dans les rues contre le terrorisme. Ce défilé a constitué une "réponse inouïe, extraordinaire" aux attentats, a salué Manuel Valls sur BFMTV.
Mais le gouvernement a également l'obligation d'agir pour la sécurité. Lundi, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé la mobilisation de 10 000 militaires pour "assurer la sécurité des points sensibles". Les 717 écoles et lieux de culte juifs en France seront protégés, dès lundi, par 4 700 policiers et gendarmes, et des soldats seront envoyés en renfort dans les 48 heures, a annoncé de son côté Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur.
Plan Vigipirate "maintenu à son plus haut niveau"
Au rayon des annonces, Manuel Valls souhaite "améliorer" le système des écoutes administratives et judiciaires, ainsi que généraliser l'isolement en prison des islamistes radicaux soupçonnés de prosélytisme. Il a aussi annoncé que le plan Vigipirate était "maintenu à son plus haut niveau".
De son côté, Nicolas Sarkozy a souhaité sur RTL un travail de "lucidité", de "retour d'expérience" mené en commun par le gouvernement et l'opposition. Le président de l'UMP a également tenté d'initier un débat sur l'immigration qui, si elle "n'est pas liée au terrorisme", "complique les choses". "L'immigration, qu'on a tant de mal à juguler, crée la difficulté de l'intégration, qui crée le communautarisme. Et à l'intérieur du communautarisme peuvent se glisser les individus" comme les auteurs de ces attentats, selon l'ancien président de la République.
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