Un complice d'Amedy Coulibaly vivait une idylle avec une gendarme
Un ami du tueur de Montrouge et de la porte de Vincennes, arrêté le mois dernier, entretenait une histoire d'amour avec une jeune gendarme, chargée du renseignement opérationnel, révèle "Le Canard enchaîné".
Une surprenante histoire d'amour. Un complice présumé d'Amedy Coulibaly, Amar R., entretenait une liaison avec une gendarme du centre technique de la gendarmerie à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), selon Le Canard enchaîné du mercredi 4 février.
L'affaire commence dès l'identification d'Amedy Coulibaly, après les meurtres de la policière de Montrouge le 8 janvier et de quatre otages juifs dans le magasin casher de la porte de Vincennes, à Paris, le 9 janvier. La police, relate le journal satirique, essaie d'identifier "l'environnement" du terroriste.
Vu avec Coulibaly peu avant la prise d'otages
Parmi les personnes qu'elle repère se trouve Amar R. Soupçonné, selon le journal, de trafic de stupéfiants et d'armes, il fait l'objet d'un mandat d'arrêt européen.
Il est d'autant plus dans le collimateur des enquêteurs que son téléphone a été détecté par un relais non loin de l'épicerie casher de la porte de Vincennes. Quelques heures avant la prise d'otages, "il a été aperçu en compagnie de Coulibaly", ajoute l'hebdomadaire.
Arrêté le 23 janvier
Mis sous surveillance, l'homme est suivi. Ce qui mène la police à Rosny-sous-Bois, où le suspect a un rendez-vous galant. "A bord du véhicule de [la jeune femme], le couple batifole", poursuit le journal, puis prend la route. Vers une étonnante direction : le centre technique de la gendarmerie nationale de Rosny-sous-Bois, qui abrite plusieurs directions chargées du renseignement opérationnel. Amar R. s'engouffre sans problème dans le parking, avec sa compagne le premier jour, puis seul le lendemain. Le 23 janvier, la police décide de l'arrêter.
La jeune femme, elle, s'est convertie à l'islam il y a deux ans. Le journal précise que, pour l'instant, il n'a rien été trouvé de suspect dans ses fichiers, ses connexions ou son matériel informatique. Et qu'aucune sanction n'a été prise contre elle à ce jour.
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